17 novembre 2021: publication du rapport de la défenseure de droit Claire Hédon : « Santé mentale des enfants : le droit au bien-être »
20 novembre 2021 : Journée internationale des droits des enfants
Sophrologue, installée dans le 10e arrondissement de Paris, j’observe en cette fin d’année 2021, dans cette période de crise sanitaire qui dure, une augmentation des consultations pour des attaques de panique, du sommeil troublé, des comportements pathologiques comme la nomophobie ou la phobie sociale et du stress intense.
Spécialisée dans la prise en charge des enfants, j’observe aussi que ces derniers ne sont pas épargnés, bien au contraire...
Leur quotidien est régulièrement bouleversé par des fermetures de classes, des enseignements de plus en plus dématérialisés, explosion du temps passé sur les écrans avec les risques d’addiction, de harcèlement qui vont avec ou encore le décalage de leur rythme de sommeil....
Face à cette réalité, que je perçois jours après jours dans mon cabinet à leur contact, je salue aujourd’hui pour sa pertinence le rapport publié mercredi dernier par la défenseure des droits Claire Hédon dont le titre « Santé mentale des enfants : le droit au bien-être », fait écho particulièrement avec mon travail quotidien.
Plus précisément, dans les 29 recommandations faites par Mme Hédon, je me sens en tant que thérapeute directement concernée par la deuxième et la neuvième.
La deuxième recommandation précise l’importance de « l’accueil bienveillant » des enfants dans toutes les structures d’accueil »* or la bienveillance se travaille, elle repose sur la capacité à poser un regard sans jugement, objectif, dans un rapport positif à l’autre, l’empathie y est reine. Autant de dispositions psychologiques et relationnelles que nous enseigne la sophrologie
La neuvième recommandation, insiste sur la nécessité de donner accès aux enfants à « des ateliers permettant le développement de ses compétences psychosociales »*. L’OMS a défini en 1993 la compétence psychosociale comme étant « la capacité d'une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. C'est l'aptitude d'une personne à maintenir un état de bien-être mental, en adoptant un comportement approprié et positif à l'occasion des relations entretenues avec les autres, sa propre culture et son environnement.»
Là encore la sophrologie peut être une méthode support pour développer cette compétence particulière. En effet, l’objectif de la sophrologie est l’amélioration du bien-être et le développement du potentiel. Ce travail passe notamment par une meilleure écoute de soi, de son corps grâce à la détente physique et mentale, à la respiration et aux suggestions mentales.
La pratique régulière de la sophrologie peut ainsi aider les enfants à développer leurs capacités d’adaptation, de gestion des émotions, leur créativité. Elle peut aussi les inscrire dans un cercle vertueux de pensée positive, actions positives et ressentis positifs.
La lecture de ce rapport m’inspire dans l’exercice de mon métier. Elle me rappelle le rôle que nous pouvons jouer au quotidien pour l’amélioration du bien-être des enfants.
Merci pour ces recommandations qui soulignent l’essentiel : Le droit au bien-être des enfants !
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